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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:59

L'instrumentation rap découle de la musique funk, disco et R&B, à la fois sur le plan de l'équipement sonore et des albums échantillonnés. Alors que le mixage réalisé par les DJ disco et de clubs avait pour but de produire une musique continuelle avec des transitions discrètes entre les morceaux, celui réalisé par Kool DJ Herc a lui donné naissance à une pratique visant à isoler et à étendre les seuls breaks en les mélangeant entre eux avec deux copies du même morceau. À l'origine, les breaks (ou breakbeats) étaient les transitions à l'intérieur d'un morceau, composées surtout de percussions. C'est ce qu'Afrika Bambaataa décrivit comme « la partie du disque qu'attend tout le monde… où ils se laissent aller et font les fous » (Top, 1991). James Brown, Bob James et Parliament - parmi d'autres - ont longtemps été des sources populaires pour les breaks. Sur cette base rythmique, on pouvait ajouter des parties instrumentales provenant d'autres albums (et beaucoup l'ont fait). L'instrumentation des premiers samples utilisés est la même que celle de la musique funk, disco ou rock : voix, guitare, basse, clavier, batterie et percussions.

Alors que l'originalité de la musique rap provenait principalement des breaks des albums du DJ, l'arrivée de la boite à rythmes (appelée en anglais beat box ou drum machine) a permis aux musiciens du rap d'intégrer des fragments originaux à leur musique. Les sons de la boîte à rythme étaient joués soit par-dessus la musique produite par le DJ, soit seule. La qualité des séquences rythmiques est progressivement devenue centrale pour les musiciens de rap, car ces rythmes étaient la part la plus dansante de leur musique. En conséquence, les boites à rythme ont rapidement été équipées pour produire des kicks (sons de grosse caisse) avec une basse puissante et sinusoïdale en arrière-plan. Cela a permis d'émuler les solos de batterie de vieux albums de funk, de soul et de rock datant des années 1960 et 1970. Les boites à rythme avaient de plus un stock limité de sons prédéterminés incluant des cymbales, des grosses caisses, des caisses claires et des toms.

L'introduction des échantillonneurs (ou sampleurs) a changé la manière dont le rap était produit. Un échantillonneur permet d'enregistrer et de stocker numériquement des petits passages sonores provenant de n'importe quel appareil disposant d'une sortie électrique, comme une platine-disque. Les producteurs ont donc pu échantillonner les sons de batterie des albums de leur jeunesse. Plus important encore, ils ont pu sampler des sons de cuivre, de basse, de guitare et de piano à ajouter à leurs rythmes. Et le rap avait finalement son orchestration au grand complet.

Le caractère dur et énergique des sonorités de la musique rap, souvent assez éloigné du son plus organique des autres genres musicaux, constitue un obstacle à la reconnaissance du genre en tant que forme artistique à part entière. Même les groupes de rap ayant un orchestre utilisent souvent les samples et le son des machines pour créer leurs rythmes en studio (lors de concerts, ils les recréent habituellement avec un orchestre). Le rap est l'objet d'une méprise répandue selon laquelle les samples et les boites à rythme sont des techniques pour musiciens paresseux ou encore qu'ils ne sont qu'une pâle compensation pour un « véritable » orchestre (cette considération étant d'ailleurs courante pour toute musique faisant usage de ces techniques). Dans les faits, les producteurs de rap sont souvent à la recherche d'un timbre, d'une texture et d'une fréquence précis pour leur sample et leur séquence rythmique. Un batteur jouant en direct le break de Funky Drummer de James Brown ne peut se substituer à son sample. Toutefois, on peut noter ces dernières années une tendance de retour vers les instruments originaux avec des musiciens et producteurs tels que Timbaland, Outkast, The Roots et The Neptunes. Aujourd’hui, certains rappeurs utilisent de nouveaux procédés pour enjoliver leur art. La batterie est ancrée depuis bien longtemps dans le rap, le tempo est étrangement similaire à une platine ou encore à un logiciel de percussions. Timbaland a récemment démontré, que la batterie pouvait convenir au rap, grâce à la grosse caisse et autres. Kanye West quant à lui, utilise les percussions pour son rap. Et ainsi, d'autres rappeurs vont suivre ce mouvement, celle de l'association d'instruments à percussions, qui mettent en valeur leurs origines lointaines, venant d'Afrique et autres pays colonisés.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 18:57

Les rythmes de la musique du rap sont très lent inspirés de la musique classique du XVIIe siècle comme les paroles sont rarement des rythmes 4/4 ou 2/2 avec des temps fortement scandés par une alternance de grosse caisse et de caisse claire. Généralement, le tempo avoisine les 90-105 pulsations par minute. Le caractère syncopé marqué rappelant celui de certaines formes de funk, dont le rap des premiers temps était d'ailleurs fortement inspiré.

Ce style a été amené de manière prédominante par les musiques soul et funk, lesquelles répétaient tout au long des morceaux leurs rythmes et leurs thèmes musicaux. Dans les années 1960 et 70, James Brown jette certaines bases sur lesquelles sera fondée une partie du rap : une musique rythmée (ses enregistrements sont encore aujourd'hui une source de samples inépuisable pour les DJ), un style de chant saccadé, parfois parlé ou crié et des textes véhiculant une forte identité et des revendications sociales ou politiques. C'était le parfait tremplin pour pousser les MC à écrire leurs rimes. C'est d'ailleurs toujours ce qui attire le plus dans le rap : l'emphase mise sur les paroles et la prouesse de leurs élocutions.

Dans le rap (instrumental), les DJ (ou disc jockeys) et les producteurs sont libres d'expérimenter avec la création de morceaux instrumentaux. Les producteurs peuvent prendre des sources sonores assez « diverses » (comportant des voix, etc.)

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 20:26

 

Cortex

Le hip-hop peut être intelligent, à l'instar de Cortex. A la façon d'un Wolfgang, il poste des vidéos sur le net. Il est le prototype de mec qui utilise biens les sphères médiatiques, tout comme eux se servent de lui comme aussi d'ailleurs le Front National. On ne l’a jamais vu en concert cependant il detruit la france, la police, les racistes, spoil le FN et Marine, et soutient DSK, avec un argot street. C'est du pera game. Il y a des millions qui tchatchent pareil mais très peu explosent en dehors de Youtube. Cortex bénéficie d'un tapage médiatique démarré grâce à ce site xénophobe Fdesouche...

Si vous souhaitez voir la suite de cette article, rendez vous sur le site de rap contestataire n°1

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 01:28

41902_logo.pngC’est quoi au juste le “ragga” ou “raggamuffin” ?

Il désigne autant une catégorie de personne qu’un nouveau genre musical reggae ; On pourrait dire que c’est un mélange de reggae et de rap ! Il est devenu populaire parce qu’il faisait passer des idées engagées, mais aussi toutes sortes de messages : des histoires, des faits réels, des paroles crues aussi (slackness), dans le style “lover” plus romantique, également, ... dans les textes !


Le raggamuffin, (patois jamaïcain, signifiant déguenillé, venant de l’anglais “rags” haillons et “mufff” empoté, bon à rien, par extension en Jamaïque, être raggamuffin, c'est être “quelqu’un de débrouillard”), est apparu dans les années 80 en Jamaïque, dans les soirées ou “dancehall” (qui existaient depuis déjà longtemps !).


Le ragga s’est considérablement développé depuis, dans les Caraïbes, aux Etats-Unis, avec “MC JAMALSKI” ... en Europe, où il a très vite pris de l’importance, notamment en France, avec des groupes célèbres comme RAGGASONIC, MASSILIA SOUND SYSTEM, SAÏ-SAÏ, PIERPOLJAK, TONTON DAVID, SINSEMILIA ... sans oublier l’Afrique, où le ragga est très actif également.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 01:13

HipHopUndergroundLogoBlack.jpg

Avec le carton mondial du "Rapper’s Deligh " de Sugar Hill Gang, les maisons de disques s’intéressent au rap. Mercury signe le rappeur Kurtis Blow. Le label français de Jean Caracos et Bernard Zekri : Celluloïd, installé à New York, accompagne les carrières de certains rappeurs et DJ comme DST et Fab 5 Freddy. Le premier DJ de radio a joué du rap est Mr Magic lors de son show "Rap Attack" sur WHBI dans le New Jersey, puis sur WBLS à New York. Bientôt Kool DJ Red Alert eu son crénau horaire pour son émission, et le Hip Hop dès lors ne cessera d'envahir les ondes radio...

C’est en 82, que le Hip Hop va enregistrer sur disque, son message social, par l’intermédiaire de Grandmaster Flash and the Furious Five, et le morceau "The Message". "White Lines", "New York, New York" poursuivront le créneau du rap social.

En 82, Bambaataa, "the godfather of Hip Hop", fait entendre la voix de la Zulu Nation, en sortant "Planet Rock", qui fut un tube mondiale. Samplant la structure d’un morceau de Kraftwerk, Bambaataa et Planet Patrol vont créer un son nouveau pour l’époque : l’Electro Funk. C’est de tout ce travail que Bamabaata a effectué sur le beat, que viennent les musiques techno d’aujourd’hui, "Planet Rock" est un morceau culte de musique électronique. Suivront par la suite : "Looking for the Perfect Beat", "Renegades of Funk" ou encore "Unity" en duo avec James Brown "the godfather of funk".


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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 01:07

geekgangsignsmain.jpgLe dons d’orateur était le bienvenue chez les dj radios. C’est donc tout naturellement que cette tradition du parlé allait se mêler aux chants dans la musique soul… " Les ghettos, mêlant l’argot de la rue à une grande dextérité verbale et une rapidité d’improvisation".

Rap brown de part son envergure médiatique : allait donc populariser ce terme. Cette tradition orale est typiquement africaine-américaine, mais Griots, qui racontaient les légendes et l’histoire des là encore, elle remonte jusqu’en afrique et aux tribus et des familles. , reconnu comme étant une source d’inspiration pour les rappeurs de l’époque. De l’histoire et de la sagesse populaire les griots sont en afrique les gardiens.

Des Orateurs le plus impressionnants de ces générations de jeunes révolutionnaires du black panther party, était l’un des rap brown et fut en effet un ministre. Les dj de radios tiennent un rôle source d’informations musicales mais aussi politiques important dans la communauté noire. Les descendants des esclaves allaient conserver dans leur patrimoine culturel cet aspect, mais en l’adaptant à la nouvelle réalité qu’ils vivaient aux usa au xxe siècle… le rap, c’est l’image d’un pasteur à l’eglise, prêchant sur fond sonore de gospel, l’image d’un bluesman décrivant la dure réalité dans laquelle il vie, l’image d’un louis armstrong, parlant sur le rythme entre 2 solos de trompette, où l’image des lasts poets qui acclimataient leurs poésies aux rythmes à la fois urbains et traditionnels des percussions dans les rues de harlem, ou encore l’image d’un gil scott heron, récitant ses poèmes sur de la musique soul. Le rap, en tant que forme culturelle orale, était de tout temps un élément fondamental de la culture africaine-américaine. Gift to gab" , rappait james brown… qui sans aucun doute allait populariser à l’échelle mondiale ce nouveau type de sonorité vocale… mais il n’était pas le seul à insérer dans ses morceaux une partie parler, issac hayes, barry white, et bien sûr millie jackson, allaient eux aussi instaurer le rap dans les partie laid-back  de leur morceau.

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